Ligue 1

Un «con-con» dans le match


Youssef Msakni face à l'Etoile du Sahel, le 9 janvier 2011 à Sousse. (Photo CHALA)
Youssef Msakni face à l'Etoile du Sahel, le 9 janvier 2011 à Sousse. (Photo CHALA)

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Complètement déboussolé par une victoire, qu'il n'espérait pas même dans ses rêves les plus fous, un joueur étoilé, le "capitaine" de l'équipe de surcroit, se metta à insulter les Sang et Or aux micros de Hannibal TV, se rappelant, au passage, d'un "chewing-gum" trop mâché. "Il n'y a pas plus fort que l'Etoile ! C'est celle là l'Etoile mondialiste ! Celui qui parle de l'Etoile encaisse un cinq" disait-il, avant d'ajouter "Ils ont déja été battu par 5 buts. Je veux dire une seule chose : les deux équipes qui les ont battu par 5 sont allées en Coupe du Monde des clubs et joué contre Pachuca !" Quelle référence cette Pachuca - la frontière étoilé ... de la bouche d'un néo-naturalisé congolais !

Le coach adjoint Mkacher a démenti les propos arrogants du "meilleur défenseur tunisien de tout les temps" - comme en temoignent ses dernières performances avec l'Equipe Nationale, n'a-t-il pas aidé notre team national à se qualifier en Coupe du Monde 2010 en ne laissant passer aucun attaquant adverse ? Mkacher a insisté : "personne ne songeait à un cinq !"

Bien que c'est difficile de raisonner avec une star à l'expèrience professsionnelle très longue et incroyablement riche en championnat suisse (2008 - 2009) et avec un club européen des plus célèbres - le BSC Young Boys, je vais essayer d'écrire un petit quelque chose.

Après l'expérience suisse, et alors qu'il était au sommet de son art, un Sang et Or lui a tendu la main en lui trouvant un contrat avec Ahly Jeddah en Arabie Saoudite. Ses jambes l'ont malheureusement trahi et ce n'était pas de la faute de l'ami espérantiste s'il quitta Jeddah sur les pointes des pieds !

De retour en Tunisie, il n'a pas cru en son Etoile mondialiste et il est allé se vendre du côté de Bab Jedid, signant un contrat avec le club le plus organisé de la Tunisie.

Il sera cependant forcé de revenir à l'Etoile malgré lui - les supporters lui ayant réservé des accueils des plus chaleureux. Profitant du vide administartif de son nouveau club, il retourne à son Etoile.

Il est tellement performant qu'on ne compte plus chercher d'axiaux du côté de Boujaâfar - il rassure lui à tout les coups ! Un rempart infranchissable, à l'image de sa défense face à l'Olympique de Béja il y a seulement quelques journées à Sousse même, ne laissant passer que trois buts ! Et ils, lui et sa défense, n'ont récidivé que face au Stade Tunisien, mais en déplacement cette fois-ci, il faut le souligner !

Il ne faut pas lui en vouloir - les petits sont toujours comme ça. Une victoire face au grand de la Tunisie lui manquait cruellement ... depuis 2007. Il faut faire avec les frustrations des uns et des autres ! Globalement il se rapproche de son pire cauchemar côté confrontations directes (en 108 matchs, l'Etoile a gagné 35 matchs en marquant 104 buts alors que l'EST n'a gagné que 40 ne scorant qu'à 112 reprises).

C'était des purs concours de circonstances que l'EST a battu l'ESS, à onze contre onze, 4 - 1 le 13 mai 2009 et 4 - 1 lors de la saison 1978 - 79. Les 3 et les 2 ? Pas significatifs donc laissons tomber !

Pour en finir, je vais terminer en photos, les photos de ses prouesses dimanche dernier - tel un joueur d'une autre planète.

Ses mains, son meilleur atout pour arrêter ses adversaires ! La classe !

Très présent sur une alerte espérantiste !

Aucune responsabilité sur le but de Ayari !

N'eut été sa présence, il n'est jamais en retard, Msakni aurait remis les pendules à l'heure et ça aurait été une autre paire de manches !

Pas étrange de la part d'un joueur issu d'une écurie pas comme les autres ... !