Du jeu, des buts, des émotions et du spectacle ; les quelques 25.000 fidèles, présents cet après midi au stade olympique d'El Menzah, n'ont pas eu le temps de s'ennuyer. Mais il ne fallait pas arriver en retard !


Une entame parfaite

Les dix premières minutes de ce match nous ont offert une Espérance tout simplement époustouflante. Tutoyant la perfection dans ses créations, éclatante de fraîcheur et remarquable de talent, les spectateurs présents étaient aux anges, admiratifs devant tant de bravoure et d'application, avec à la clé, deux buts et un match que l'on croyait définitivement clos. Loin s'en faut !


Des relâchements coupables

À 2-0, c'est la déconcentration et place à la faute de placement qui nous coûte un but bête venant gâcher la fête. À 3-1, c'est les vieux démons qui ressurgissent et les erreurs de l'axe qui réapparaissent, avec un penalty stupidement concédé venant troubler des réjouissances déjà bien entamées. Si on y rajoute le ratage monstre de la star adulée Eneramo, le constat est facilement fait. L'équipe a péché par sa nonchalance, par son insouciance. Face à un adversaire acculé, il fallait ne pas s'apitoyer, encore moins tergiverser ou verser dans la facilité. Aujourd'hui, ça s'est bien passé car entre l'Espoir et l'Espérance, il n y' avait pas que des nuances, mais de grosses différences. Et à l'avenir, il faudra se méfier !


Une supériorité évidente

Malgré des lacunes et des frayeurs, l'Espérance a toujours donné l'impression que rien ne pouvait lui arriver. Elle survolait le match et pouvait marquer quand elle le voulait.

Avec un milieu impressionnant, mêlant l'abattage de Tayeb, la technique de Darragi et la science du jeu de Loué, avec une attaque de feu, qui a valu par un Bienvenu déchaîné et où Mickael devra plus se concentrer, l'Espoir ne pouvait verser que dans le désespoir, tant l'Espérance affichait son pouvoir. Place maintenant au plus important !


En route vers le sacre

Objectivement parlant et sans tomber dans l'autosatisfaction, cette Espérance-là n'a pas d'équivalent dans la compétition. Elle poursuit sa marche victorieuse, de triomphe en consécration. Mais gare au relâchement ! Rien n'est encore acquis et tout peut encore être perdu. Il faudra savoir garder le groupe sous pression pour éviter les déconcentrations.

Les deux prochaines semaines peuvent s'avérer décisives et la concentration devra être de mise, car honnêtement, le seul adversaire de l'Espérance ce sont... les Sang et Or !