Sébastien Desabre (entraineur de l'EST): " La victoire des joueurs" 

"Les changements opérés en seconde période ont transformé mon équipe. A la pause, j'ai insisté auprès de mon groupe sur le fait que les remaniements effectués pouvaient changer la physionomie de la rencontre. Mhirsi et Msakni ont apporté le plus. Ils ont permis de transformer un échec qui se dessinait à l'horizon en une éclatante victoire. Pourtant, au départ, nous étions accablés par l'enjeu. Toute la pression était sur mes joueurs. D'où la mauvaise entrée en matière. Le but encaissé a failli nous couper l'herbe sous les pieds. Finalement, ce sont la générosité et la discipline tactique des joueurs qui ont payé. Notre caractère et la qualité du groupe aussi. C'est leur victoire à eux, les joueurs, avant tout. La manière importe peu.

Nous avons enregistré notre première victoire, c'est une bonne chose. Mais nous ne sommes pas qualifiés pour autant même si nous avons notre destin entre les mains. Toutes les équipes se retrouvent à mi-parcours à égalité de chances. Il suffit de bien se comporter lors des deux déplacements qui nous attendent, et de remporter notre partie à domicile, la dernière face à Ahly Benghazi. Néanmoins, nous devons bien travailler durant la trêve pour combler nos lacunes."

Hamadi Daou (entraineur du CSS): "Nous méritions mieux"

"Nous avons éprouvé quelques difficultés en début de partie, mais cela était prévisible. Il nous fallait passer indemnes les vingt premières minutes. Nous étions entrés petit à petit dans le match, dominant notre adversaire à certains moments. Et fini par prendre l'avantage dès le début de la 2e mi-temps. Le scenario idéal. Malheureusement, nous n'avons pas su faire le break. Nous avions pourtant le moyen de tuer le match. Deux erreurs défensives inacceptables nous ont coûté cher. Pourtant, le but de l'égalisation en toute fin de partie, nous l'avons eu. 

Franchement, nous méritions mieux que cette amère défaite. Nous sommes très déçus d'autant qu'il y avait là une rare occasion de faire un pas vers les demi-finales. Au lieu de quoi, les positions sont serrées dans ce groupe et la situation confuse".

Houcine Ragued (demi défensif de l'EST) : "Un stimulant"

"Nous avons donné la preuve que l'Espérance reste un grand d'Afrique. Nous avons suffisamment de caractère pour faire face aux situations les plus désespérées. Ces trois points constituent un excellent stimulant pour la suite du parcours"

Rami Jeridi (gardien de but du CSS) : " Rien n’est joué"

"Pas besoin de se compliquer l'existence, car nous avons péché au niveau du réalisme et de la gestion du match. Il aurait fallu asséner le KO afin d'éviter le retour de notre adversaire. De plus, il nous manquait trois joueurs. Avec Boulaâbi, Ben Youssef et Kouyaté, la marge de manoeuvre du coach aurait été plus importante. Le travail continue. Rien n'est joué".